On ne peut pas dire que Ferah est eu une enfance très joyeuse, cependant elle sait aussi qu'il y à eu bien pire alors elle ne s'en plaint pas. Mais dans tous les cas elle en parle sans aucune pudeur, bien quelle évite de mentionner son frère ainsi que la manière dont il est mort.

Uzuri, sa mère, était une ancienne Shamane de la meute de la Plume De Sang. Cette louve était laide, certainement une des plus laide des trois meutes réunit, pourtant elle réussit, un soir, à avoir une aventure avec le Beta de l'époque. Aventure qui se termina par une grossesse in-voulu que le Beta se garda bien de revendiquer. D'ailleurs pourquoi l'aurait-il fait ? Un loup de son rang et de sa stature avec une femelle aussi laide et détestable qu'elle, devenu Shamane pour la seule raison qu'elle était une terrible chasseuse et une encore moins bonne guerrière. Heureusement qui lui restait sa mémoire, sans quoi elle serait devenue une Oméga. M'enfin bref, quoi qu'il en soit Uzuri se retrouva seule durant sa grossesse et incapable de justifier qui était le père. Les rumeurs sur elle allaient bon-train et sa vie se trouva mise en jeu pour cause de trahison. Puisque qu'aucun mâle de la meute ne revendiquait la portée, c'est que son compagnon devait venir d'une autre meute ! C'est donc pour sauver sa vie plus que celle de ses petits à naître que Uzuri quitta la meute durant une nuit de tempête. Sa trace fut perdu dans les feuilles tombées et son odeur lavée par la pluie battante.

Ce n'est que quelques jours plus tard que naquit une portée de quatre boules de poils. La première née possédait un pelage plus blanc encore que la neige, elle fut nommée Ferah. Le second, un mâle au poil gris semblable à celui d'Uzuri fut nommé Lamber. Le troisième louveteau et le quatrième était toute deux des femelles, au pelage gris claire avec quelques tâches crèmes. Mais malheureusement la dernière née succomba quelques heures seulement après sa naissance. Sa seconde soeur périe également quelques jours plus tard de faim car comme je vous l'ai déjà dit, Uzuri était loin d'être une bonne chasseuse et elle ne pouvait pas produire assez de lait avec ce qu'elle attrapait pour nourrir tous ses petits.

Une année passa après cela et même en été la faim se faisait sentir. Ferah et Lambert commençaient tous juste à apprendre l'art de la chasse ainsi que celui du combat. Apprendre à chasser fut facile pour Ferah, mais c'était autre chose avec le combat. Les compétences d'Uzuri étant plus que minable en dans ce domaine il était évident qu'elle n'allait pas pouvoir apprendre grand chose la dessus à sa progéniture. Elle ne leur apprit pas grand chose d'autre d'ailleurs. Uzuri était loin d'être une bonne mère, elle était colérique, vaniteuse, asociale, égoïste. Autrement, montrer de l'affection à ses petits étaient trop lui demander. D'ailleurs lorsqu'elle leurs parlaient c'été seulement pour finir par leur crier dessus sans raison apparente ou pour leur jeter une réplique cinglante en plaine face. Pourtant même si Ferah avait du mal à la suporter elle apprit quelque chose de très important de ça part, le pouvoir des plantes. Sa mère ne lui à jamais vraiment enseigner comment soigner, la louvette l'a apprit seule à force de la regarder faire.

La même année, alors que Ferah et son frère attendaient bien gentiment à l'intérieur de la tanière familiale, Uzuri revint toute guillerette et les pattes vides. Bien sûr Lambert se mit tout de suite à se plaindre tout en assommant sa mère de question. Ferah, elle, avait préférée rester en retrait. Cela faisait déjà quelques mois que les deux louves ne s'adressaient pratiquement plus la parole, cela partait en crise à chaque fois. Mais Lambert persistait à vouloir avoir un dialogue normale avec sa maternelle. Maternelle qui pour que son môme la lâche, fini par cracher le morceau comme si elle crachait une giclé d'acide : "Votre père est mort, j'ai vu sa meute aller l'enterrer au loin." Un long silence s'installa dans la tanière. Aucun des deux louveteaux n'avaient comprit, en même temps Uzuri ne leur avait jamais parlée de leur père. Dans tous les cas cette révélation fut très vite éludée par les plaintes de Lambert qui criait famine.

Quelques jours plus tard Ferah et Lambert prirent leurs indépendances en avance. La louvette ne pouvait vraiment plus supporter sa génitrice et en désespoir de cause Lambert l'avait suivi. La faim se faisait moins sentir sans elle et grâce aux quelques connaissances en plantes que Ferah avait mémorisée elle était capable de soigner les petits bobos de son frère. En somme la vie à deux était maintenant beaucoup plus facile, enfin, c'était ce qu'ils pensaient. Pas très longtemps après leurs fuites ils croisèrent un solitaire qui réclamé comme sienne la proie que Lambert venait de tuer. Un lapin bien grassouillet. Très vite l'embrouille se transforma en combat qui s'en suivi par la mort que jeune loup au pelage gris. Ferah s'enfuit immédiatement lorsque le solitaire c'était tourné vers elle.

De peur de recroiser un jour ce solitaire elle se rapprocha un peu des frontières des meutes. Elle avait maintenant deux ans et elle découvrit aux frontières quel regard pouvait porter les mâles sur elle. Même si elle était solitaire plusieurs mâles de pratiquement toutes les meutes tentèrent de la séduire, certain quittaient même leurs camp en douce pour tenter de la retrouver en territoire neutre. Même si Ferah aimait énormément jouer avec ses formes et le pouvoir qu'elle semblait posséder sur les mâles elle ne fit jamais plus que quelques flirts, et aucun mâles à ce jour n'eu réellement le droit d'aller plus loin que les belles paroles. Mais elle eu aussi quelques problèmes comme des louves jalouses que leur compagnon s'intéresse à elle et quelques ragots commencèrent vite à tourner dans les meutes et devinrent vite très populaires. Certains furent même utilisaient comme leçon aux louveteaux trop aventureux.

Le plus populaire étant celui racontant qu'une louve au pelage plus blanc que la neige elle même et aux yeux plus rouge encore que le sang rôde dans la forêt en quête de mâles à séduire. Les anciens ont même détournés l'histoire pour dire que jamais aucun mâle ayant croisé sa route ne revint dans sa meute et qu'encore à ce jour personne ne saurait où ils sont parties. Mais il y à encore beaucoup d'autres histoires sur elle, beaucoup trop pour toutes être citées ici ! Par contre, aucune d'elles ne cite son nom, puisque personne ne le connaît, pas même ses courtisant. Les membres de meutes lui ont donc tout simplement donné un nombre innombrable de surnoms.